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Les annales Akashiques, débloquer les secrets de l’Univers.
La réincarnation est la croyance qu’après la mort d’une personne, son âme ou son esprit renaît dans un nouveau corps. Cette croyance est détenue par de nombreuses religions et traditions spirituelles différentes, y compris l’hindouisme, le bouddhisme et certaines formes de religion grecque antique. Certaines personnes croient également à la réincarnation en tant que concept non religieux. L’idée est que l’âme ou l’esprit d’une personne continue d’exister après la mort et renaît dans un nouveau corps, qui peut être humain ou non humain. Les croyances et pratiques spécifiques entourant la réincarnation peuvent varier considérablement entre les différentes cultures et traditions.
Afin de comprendre les blocages de cette vie, il est intéressant de faire un saut dans ces vies antérieures et ainsi guérir certaines blessures actuelles.
Que sont les annales akashiques?
Les Annales Akashiques sont une collection de connaissances mystiques dont on dit qu’elles sont encodées dans le plan éthérique. Selon certaines croyances ésotériques, les Archives contiennent des informations sur chaque âme et son voyage dans le temps, ainsi que des connaissances sur le passé, le présent et l’avenir du monde. On dit que les archives sont accessibles par des pratiques spirituelles, telles que la méditation ou la canalisation, et peuvent fournir un aperçu et des conseils aux personnes qui cherchent à s’améliorer ou grandir spirituellement. Cependant, il est important de noter qu’il n’y a aucune preuve scientifique à l’appui de l’existence des archives akashiques et que le concept est considéré comme une forme de pseudoscience. Ces archives sont souvent associées à une conscience collective, ou a une bibliothèque universelle.

D’où proviennent les annales akashiques?
Les annales akashiques ont été popularisées dans par Don Ernesto Ruiz.
Néanmoins, savez vous que le concept d’Akasha remonte à l’ancienne philosophie indienne, en particulier dans les Upanishads, qui font partie des textes védiques. Le mot Akasha est un mot sanskrit qui signifie « ciel » ou « éther », et il fait référence au cinquième élément de la philosophie hindoue, qui est considéré comme la substance qui remplit tout l’espace et est la source de toute matière.
Dans la Théosophie, un mouvement spirituel du 19ème siècle, le terme Akasha était utilisé pour décrire une substance éthérique universelle qui était considérée comme la base de toute matière physique, et qui détenait un enregistrement de toutes les pensées et actions humaines, connue sous le nom d’Akashic. Dossiers. La Société Théosophique a été fondée en 1875 par Helena Blavatsky, Henry Steel Olcott et William Quan Judge, et ils ont été les premiers à populariser le concept des Annales Akashiques en Occident.
A quoi servent les annales Akashiques?
- Sur le plan spirituel et métaphysique, les possibilités offertes par les annales akashiques sont nombreuses:
- Accéder aux vies antérieures
- Comprendre son chemin de vie et sa mission d’âme.
- Recevoir les conseils d’une source supérieure.
- Comprendre les relations personnelles.
- Comprendre les problèmes de santé.
- Choisir un domaine professionnel.
- Les possibilités sont infinies, et je me souviens d’une vidéo sur youtube, où l’intervenante ne fonctionnait qu’avec les annales akashiques et le degré de maitrise relativement impressionnant.
En pratique, mon expérience personnelle des annales akashiques

J’utilisais régulièrement les archives akashiques sans le savoir. Mes dons de médium sont reliés à la Source.
Désormais je proposer une visite des vies antérieures aux consultants et j’avoue être troublées par les résultats.
En pratique, c’est comme si je regardais des scènes tirées de plusieurs films et que je devais ensuite les décrire le mieux possible. Une autre méthode consiste à accompagner le consultant via la méditation dans sa salle d’archive accompagné des guides. C’est un exercice plus ou moins facile en fonction des profils.
J’y ai vu des choses douloureuses et tragiques, j’y ai vu des moments de bonheur, ensemble on a trouvé des explications à tel ou tel événement actuel de la vie de la personne.
J’apprécie cet outil qui aide à comprendre les blocages de cette vie. Et finalement ça rassure quelque part que c’est karmique. ET quand on sait d’où ça vient, il reste plus qu’à réajuster notre positionnement, nos objectifs, nos émotions, pour mieux travailler sur ces blessures là.
Le film récent qui en parle sous forme hollywoodienne, c’est Interstellar, le parallèle est très bien fait. A voir absolument.
En conclusion, les annales akashiques font partie de la bibliothèque Universelle, là ou tout est enregistré et conservé. Tout le monde peut y avoir accès, soit directement soit en passant par un médium entre autre.
Je te laisse faire confiance à ton intuition concernant la personne avec qui tu veux explorer tes vies antérieures. C’est un moment très intime, qui demande énormément de confiance et d’empathie.
Quand la mort frappe un enfant.
Une mère ne devrait pas avoir à pleurer son enfant
Le petit Maïwenn avait tout juste 6 ans. Le même âge que mon fils. Quand on m’a annoncé son décès j’ai été choquée par cette triste nouvelle.
Certes je ne le connaissais pas beaucoup, mais je connais sa maman, ses grands parents. Et j’ai ressenti une grande douleur à l’intérieur de mon corps. Je pouvais imaginer ce qu’il se passerait si on m’enlevait un de mes enfants.
Dans l’ordre des choses, si en tout cas il y en a un, les parents vieillissent et meurent, et des fois la vie nous rappelle qu’il n’y a pas d’ordre. Et ce rappel est d’une telle violence.
La maladie a emporté ce petit ange au ciel. Et ce sont les vivants qu’on doit consoler. C’est une maman et une famille entière qui est dévastée.
Le sentiment d’injustice est très grand, la question reste pourquoi; Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Pourquoi nous?
Tant de questions qui restent sans réponses. Pourquoi la mort vient elle frapper aussi subitement? Même si on le sait que c’est l’échéance finale. Mais au fond on se dit que c’est injuste.
Il n’y aura pas de mots, ni de gestes qui atténueront le chagrin des parents, de cette maman qui a porté en elle son petit garçon. Seul le temps apaisera la douleur.
Je suis en colère avec la mort, tu ne dois pas causer autant de souffrance, ça fait trop mal. Tu n’as pas le droit d’enlever un enfant à sa maman. Tu n’as pas le droit de les séparer parce que tu l’as décidé.

Quelques minutes près de lui
Nos familles sont très proches et il était inconcevable de vous laisser seul dans ce moment difficile. Je ne pouvais pas rester longtemps, et une partie de moi avait juste envie de fuir cette cruelle réalité.
Je regardais le visage de ta maman, épuisée par le chagrin, des yeux qui ont tellement versés de larmes; la tristesse était tellement palpable. Je l’ai prise dans mes bras, je ne savais pas quoi dire en vrai car rien ne te ramènera auprès d’elle. Tout ce qui est sorti de ma bouche c’est » on est là si tu as besoin de quoique ce soit ».
Puis elle nous a accompagné vers le salon où ton petit corps était installé.
Tu étais allongé avec tes peluches préférées, le visage apaisé, tu semblais dormir. Il n’y avait pas de souffrance visible. Devant moi j’avais un enfant endormi et c’est en touchant ton front en faisant le signe de croix que j’ai vraiment réalisé que tu étais mort. Ton corps était glacé, la vie s’en était allée.
Je n’ai pas pu retenir cette tristesse que je ressentais, et mes larmes ont coulé sur mon visage. Des larmes qu’on ne peut retenir face à un tel drame. Tu semblais si apaisé. Le contraire de mes émotions si révoltées.
J’ai prié pour ton repos, j’ai prié pour que de l’autre côté tu sois bien entouré et que tu ne sois pas tourmenté. J’ai prié pour que ta famille arrive à surmonter sa peine. J’ai prié pour ta maman, qui perd avec ton départ une partie d’elle même.
Puis je suis sortie de la pièce, impossible de jeter un dernier regard. C’était trop douloureux.

Face à la mort
Demain je partirai à une autre veillée mortuaire. Une grande amie vient de perdre sa maman. Se sera ma 3eme veillée cette année. 3 personnes que je côtoyais de près ou de loin.
Je reste là à méditer sur la mort. J’ai l’impression d’être dans une file d’attente, où notre nom peut être appelé à tout moment. Un tirage aléatoire, imprévisible. Un jour on est, le lendemain on n’est plus.
http://blog.2mainstendues.com/adieu-tonton/
<Tu es poussière, tu retourneras poussière>, paraît il.
La question est, de quoi sera constituée cette poussière? Ou va t’elle?
Réfléchir à la mort, c’est aussi penser à la vie.
Que reste t’il de nous quand nous serons morts? Qui se souviendra de nous ? Quelle a été notre œuvre ici bas?

Pour conclure, mange, prie, aime! Profite de chaque instant avec tes proches, avec les gens que tu aimes car on ne connaît pas la date d’expiration de ces moments. Il ne faut pas non plus aller dans l’excès mais trouver un équilibre, être là où on doit être, et s’y sentir bien.
Je ne sais pas pourquoi je vis, je ne sais pas pourquoi je meurs. Il y a beaucoup de théorie. Mais il n’y a que Dieu qui connaît son œuvre.
Chacun a ses croyances, on n’est pas obligé d’être à la mode sur ce sujet.
Bien avant internet, les anciens avaient un savoir. A nous de nous enraciner a celui-ci et le faire évoluer à notre époque.
La vie commence, la mort conclut, entre ces 2 mots, il te reste qu’une chose à faire, c’est de vivre.
Y a t’il trop de mediums, voyants et énergéticiens?
Je suis très souvent sur les réseaux sociaux, et étant abonnée aux pages et aux groupes qui traitent du domaine ésotérique, médecines alternatives etc, je me suis rendue compte qu’il y a de plus en plus de praticiens et de personnes qui se dirigent vers cette voie.
De prime abord, on pourrait se dire « euh !!! ça fait beaucoup de monde là, est ce qu’ils sont tous honnêtes, ont ils tous des dons ? » .
Mais en regardant sous un autre angle, ne doit-on pas se réjouir plutôt de l’ouverture au monde de ces pratiques, de l’accessibilité au plus grand nombre.
Je mène l’enquête et je vais te répondre selon ma sensibilité et ma vision des choses dans ce post.
Reprenons le contexte historique
Je vais te dire une chose : Tout cela n’est pas nouveau.
J’ai grandi dans un univers multi-cultuel. Je n’ai pas oublié le « r » , c’est bien cultuel et non pas culturel, enfin culturel aussi » je suis réunionnaise », mais ce qui nous intéresse ici c’est le culte.
A la Réunion, on peut à la fois, être baptisé, suivre le catéchisme et aller au temple hindou. C’est comme ça car l’histoire de l’Ile a amené ses habitants à mélanger les religions. Les esclaves venant d’Afrique ou d’Inde, ou de Madagascar, ont été convertis de force au catholicisme, mais ils n’ont pas pour autant arrêtés leurs pratiques religieuses, ou leurs rituels ancestraux.
Et d’aussi loin que je me souvienne du haut de ma petite quarantaine aujourd’hui, les gens ont toujours consultés des « devineurs » = personne qui prédit l’avenir et qui pratique des rituels (bains, exorcismes, magnétisme …). Tout le monde ne va pas forcément l’assumer mais on connaît tous dans notre entourage quelqu’un qui est allé en voir un. Chacun ayant sa bonne adresse.
Sur le plan mondial, on y fait référence.
Si on prend la Bible, Jésus a fait des miracles avec ces petites mains, il est même ressuscité par la suite.
Dans les grandes civilisations, Égypte, Grèce, Mayas, Vikings chacun y fait mention avec même des sacrifices humains dans les cas les plus extrêmes . Sauf qu’à l’époque, ils n’avaient pas Facebook, whatsapp et Insta pour publier leurs contenus.
Donc je te dis ceci : ça a toujours existé. La différence c’est la communication et les réseaux sociaux.
Aujourd’hui la démocratisation du domaine énergétique et ésotérique
Autrefois, il fallait être initié, ou descendant d’une longue lignée de druides, de magnétiseurs ou d’un groupe très secret , très fermé.
Mais ça a changé. Pourquoi ? Comment ? Quand? Je ne saurai le dire mais les choses ont changé pour sûr. Et c’est visible.
On assiste désormais à une démocratisation du domaine. Tout le monde y va de son petit don et de ses petits soins, moi y compris.
Pourtant je ne suis pas issue d’une famille qui était spécialisée là dedans, mais j’ai ce truc là qui est relativement indéfinissable, qui fait que j’arrive à aider à guérir, à ressentir, à percevoir l’invisible ou le trop visible, je sais pas trop.
Dans le domaine énergétique d’après ce que j’ai lu, c’est dû aux changements de dimensions, on est dans la 5D, et du coup dans des phases d’éveil spirituels plus fortes. D’où le nombre de personnes qui se dirigent dans cette voie.
Je ne suis pas une spécialiste de la théorie, je fonctionne aux ressentis, et il y a des gens qui savent expliquer le pourquoi du comment et ils le font très bien.
Ce qui diffère d’avant aussi, c’est la transmission, et le partage de connaissances, ce n’est plus réservé à une élite.
J’ai toujours été convaincue qu’on avait tous ce petit truc, que ce n’était pas un don de Dieu exclusif à ceux qui se revendiquent d’avoir LE DON et pas les autres.
Il suffit d’aller sur internet, le choix dans la matière est monstrueux, perso moi je suis perdue là dedans.
Mon conseil : quand on est perdu dans les offres, reviens toujours à l’essentiel, à la base et à ce qui résonne avec toi.
Néanmoins, il faut savoir choisir, son maitre, son senseï, son mentor. Et c’est là que ça se corse.
Donc je te dis ceci : Tout le monde est énergéticien, tout le monde est médium, mais choisit bien ton mentor.
Bien choisir son Mentor, son énergéticien ou son voyant
Cela va de soi, plus il y a de pratiquants dans un domaine, plus il y a de probabilités de tomber sur des personnes plus ou moins malhonnêtes.
Ça peut paraître paradoxal, parce qu’on devrait être dans une spécificité spirituelle, énergétique avec comme référence l’Amour, mais bon le pays des Bisounours c’est pas pour tout de suite .
Prends le temps de choisir 4 ou 5 personnes qui semblent correspondre à ta recherche. Un petit coup de fil, et ressens juste ce qu’il se passe. Prends le temps de discuter un instant avec les personnes que tu as choisies.
Après c’est une question de feeling, de résonance et de synchronicités. Fais toi confiance et aies confiance en l’Univers.
Fais preuve de discernement et utilise ton libre arbitre.
L’expérience dans ce domaine est spécifique, le voyant qui fait ça depuis 20 ans n’est pas forcément meilleur que celui qui vient de commencer. Idem, pour les magnétiseurs ou énergéticiens.
Chacun a sa petite touche, son facteur X, regarde avec qui tu te sens bien, qui t’attire et qui on a mis sur ta route.
La question du tarif reste délicate, c’est pas parce que c’est cher que c’est meilleur, et c’est pas parce que c’est gratuit que c’est meilleur aussi. Chacun fait ce qu’il veut en fonction de ses besoins.
La spécificité réunionnaise
A la Réunion, il y a beaucoup de « devineurs », alors comment bien choisir son devineur?
Là encore faire preuve de discernement, quand quelqu’un vous demande 2000 euros pour aller sous une cascade pour faire un bain purificateur, bon il faut savoir dire non. Quand on vous demande 4 cabris et 6 coq plus la moitié de votre salaire pour enlever un esprit mauvais, bon là encore ya comme un problème.
Et si on vous demande de revenir avec 500 euros tous les 15 jours, il faut dire non.
Pour moi un bon praticien énergétique ou un bon voyant ou médium, c’est quelqu’un qui ne vous rend pas dépendant de son travail. C’est quelqu’un qui va vous guider et vous aider à vous guérir.
Je dis souvent aux gens qui viennent me voir, que je suis heureuse quand ils ne reviennent plus, car cela signifie que tout va bien pour eux et qu’ils n’ont pas besoin de moi. Cela signifie que le travail et les énergies d’amour qu’on a partagés ont porté leurs fruits.
Conclusion, le bonheur est il dans la multiplication des voyants et des thérapies alternatives.
En théorie, la réponse est oui un grand OUI. On est dans une époque où on s’est retrouvé confiné, où les gens se déchirent et ont peur de vivre, ont peur de l’autre. Nous avons besoin de paix et d’Amour.
Les énergéticiens, magnétiseurs, voyants et médiums, sont des travailleurs de lumière, à quelques exceptions près.
Donc choisis ton guide, fais preuve de discernement quand tu vas consulter.
Je suis pour le fait qu’on forme les autres à ces pratiques, je suis pour le fait qu’on copie ce que je fais, et qu’on me prenne comme exemple. Il n’y a pas 2 Isa, les choses sont bien faites. Je suis pour le partage de connaissance.
Il n’y aura jamais trop de travailleurs de lumière.
Je terminerai par cette citation :
« Les autres sont des écrans, le thérapeute est un miroir »
Ken Wilber
Alors choisis bien dans quel miroir tu veux te regarder.
Isa, 2MT
Rencontre avec le Covid
13 jours après l’apparition des premiers symptômes je me sens presque guérie.
Je dis presque, car il me reste une toux qui a un peu de mal à s’en aller.
La question n’était pas vraiment si j’allais attraper le COVID ou pas, mais quand.
Je m’en sors bien, car j’ai été contaminée deux ans après son arrivée sur l’île de la Réunion où je vis.
On a beau avoir son avis sur la question et je fais partie de ces personnes qui ont un avis relativement bien tranché.
Mais le but de mon article est surtout de raconter comment j’ai traversé la maladie, quelles étaient mes ressources pour être à nouveau en bonne santé en même pas 15 jours, et enfin mon approche personnelle concernant le virus, le pass sanitaire et la vaccination.
Covid 19 on s’affole ou pas ?
Le Covid était pour moi, un bruit de fond incessant.
Des chiffres qui défilent sur mon smartphone, des « à ce qui parait monsieur X ou madame Y a eu le Covid ». Monsieur A est décédé du covid pourtant il n’avait que 40 ans.
A cela voici les annonces du préfet, et celles du président, et le conseil scientifique etc….
STOP je sature !!!
Il est là ce Covid, à l’affût d’une nouvelle personne fragile, ou d’une personne dont le nez était encore vierge de tout test PCR. Il est présent et bien comme il faut, parce que je l’ai bien senti passé.
Les jours précédents les premiers symptômes avaient été pourtant bien festifs, des anniversaires, de l’alcool, des câlins, on en oubliait presque ou pas, que le virus continuait à rôder.
Je m’étais interdit d’arrêter de vivre normalement. Les gestes barrières je ne connais pas dans mon cercle familial et amical. Mais je respecte les gens qui ont décidé de ne plus faire la bise ou de ne plus se faire de câlin, même si je trouve cela déroutant.
Maintenant saches que tu es responsable de tes émotions et de tes réactions face à cette crise sanitaire. Tu es responsable de la peur ou de l’amour que tu vas transmettre. Au final ce ne sont pas les autres qui te rendent malade, ce ne sont pas les autres qui t’empêchent de vivre normalement. Demande toi toujours où tu te situes, dans une zone de peur ou dans une zone d’amour?
Covid, rhume , grippe ou la dengue ?
Des maux de tête, de la fièvre, de la toux, des courbatures, du déjà vu en somme.
Je ne m’affole pas, on est le jour 1.
Jour 2 quelques dolipranes, sirop pour la toux, rien d’anormal jusque-là.
Mon père et ma mère ont les mêmes symptômes, ma mère un peu moindre. Mon père étant un grand fumeur, la toux est plus virulente de son côté.
Le premier grand pic de fièvre était à la fin du jour 3, des frissons qui parcouraient tout mon corps, j’avais froid et je n’arrivais pas à me réchauffer. Malgré, les chaussettes, les couches de vêtement, la grosse couette, j’avais toujours froid. C’était super désagréable.
Jour 4, perte du gout et de l’odorat, plus d’appétit du tout. C’est le pire symptôme car Je suis une bonne vivante, j’adore la bonne nourriture. ET j’ai perdu une partie de mes sens. Chez moi ça a duré 4 ou 5 jours.
Jusque-là je ne m’inquiétais pas plus que ça, mais bon l’histoire du gout et de l’odorat ont commencé à m’alerter.
Je n’avais pas l’impression d’être plus malade que cela et puis on aurait dit quand même une grosse grippe.
Il y avait des jours ou je me sentais mieux pendant la journée et puis rechute le soir.
Ou bien inversement, je me sentais mal le matin, toux, difficultés respiratoires, vomissements et ensuite l’après-midi j’étais en forme. Tout cela a duré une semaine.
Une semaine après mes parents sont allés se faire tester parce que mon père était mal en point il a 65 ans.
Et donc résultat, papa et maman sont positifs.
De mon côté je ne suis pas allée me faire, il était juste évident que j’avais la même maladie qu’eux et a part rester chez soi pour ne pas contaminer d’autres personnes, je n’avais pas vraiment autre chose à faire.
Donc physiquement ce n’était pas la grande forme en fonction des jours.
Mais 2 semaines c’est long et ça impacte sur le moral. ET c’est à ce niveau que tout se joue dans toutes les maladies, le moral, le taux vibratoire, la foi également dans mon cas.
Comment je me suis soignée ?
C’est ballot pour une énergéticienne d’être HS à cause d’une maladie.
Mais finalement ça nous rend d’autant plus humain et sensible à notre environnement.
J’étais consciente que je devais faire plus d’auto traitements de LaHoChi, mais je suis tout sauf vraiment rigoureuse.
Heureusement que les mois précédents j’avais fait beaucoup de soins énergétiques et cela a revigoré mon système immunitaire. Direction le 13eme Octave Lahochi
Je ne suis pas allée chez le médecin mais c’est parce que j’ai l’habitude de me soigner traditionnellement à base de plantes.
Mais je vous encourage par contre à y aller car tout le monde ne réagit pas de la même façon face à ce virus. Ce qui s’applique pour moi ne s’applique pas à tout le monde. Donc ayez toujours un avis éclairé sur votre santé.
J’ai eu peur de mourir un soir, la crise de toux était violente, et je n’arrivais plus à respirer, ça a duré de longues minutes, trop longues, sans air qui arrive à entrer correctement dans mes poumons.
Je me souviens avoir insulté la maladie, et je me disais sans cesse que je n’étais pas venue sur cette terre pour mourir avec le Covid. Je m’encourageais à respirer et à calmer ma respiration. Je visualisais mon corps, mes cellules et j’y envoyais tout ce qu’il me restait d’énergie et de lumière.
Par contre face à la maladie, face à la mort, il faut combattre.
Il faut se battre pour cette merveilleuse vie. Ne jamais abandonner, et pourtant la fatigue prend le dessus, et le moral n’est plus là.
J’ai beaucoup prié, que ce soit mes ancêtres, que ce soit l’Esprit Saint, l’Archange Raphael et sa lumière verte pour la guérison.
D’ailleurs je sais que je suis guérie car hier soir j’ai rêvé de la lumière blanche de l’Esprit Saint, j’étais inondée de cette lumière bienveillante.
J’ai également fait de l’auto hypnose, me répétant des mantras.
J’encourageais mon cerveau, à trouver les ressources pour faire guérir mon corps. J’étais mon propre coach, et je ne devais rien lâcher. Je devais gagner et surtout ne pas laisser la peur m’envahir.
Notre corps a tout ce qu’il faut à l’intérieur pour se soigner, il faut lui faire confiance, il faut redonner de la puissance énergétique à nos cellules, faire un travail sur nos chakras.
Le Covid nous montre nos faiblesses, il fait très mal là où on est le plus fragile.
Mes connaissances en spiritualité, en énergie, mes connaissances en développement personnel, en auto hypnose et mes croyances et mémoires personnelles, ma foi, ainsi que mes croyances en l’auto guérison m’ont permis de faire un cocktail suffisamment détonnant pour que je sois remise aujourd’hui presque entièrement.
Pass sanitaire, vaccination obligatoire etc….
Complotiste, anti vax, pro vax, liberté vaccinale, le bruit de fond continue. Toujours aussi assourdissant.
Le monde tremble, les gens ont peur, les médias nous assaillent de part et d’autres d’images et d’infos terrifiantes.
Un fossé de défiance entre vaccinés et non-vaccinés s’est creusé.
On parle de distanciation sociale, d’obligation vaccinale, de privation de liberté. On finit par se sentir coupable de transmettre cette foutue maladie. Le contrôle est devenu incontrôlable.
JE REFUSE de céder à la peur, je m’interdis de perdre des gens que j’aime car nous n’avons pas la même opinion.
J’accepte ma méconnaissance de cette situation qui affecte aujourd’hui notre belle planète.
Je ne suis ni pro ni anti.
Et lorsque tout cela me déstabilise et que j’en perds presque la raison, je me reconnecte à l’instant présent.
Ce soir j’ai eu une longue discussion avec une personne chère à mon cœur.
ET ce que je lui ai dit, c’est : « éteignons tous ces bruits extérieurs, tenons-nous aux faits, rien que les faits. En ce qui me concerne les faits sont les suivants :
– J’ai attrapé le virus et je vais bien aujourd’hui.
– Beaucoup de personnes autour de moi l’ont attrapé également, et malheureusement une seule personne est décédée après avoir contracté le Covid. Une seule personne est en réanimation aujourd’hui et merci l’Univers son état se stabilise et il est en voie de guérison.
– Les enfants n’ont pas été malades et n’ont pas transmis la maladie.
– Les personnes qui ont été vaccinés après avoir reçu leur première dose, ont été contaminées et vont bien.
– Certaines personnes ont été positives, d’autres pas, d’autre positifs mais asymptomatiques.
Le panel est large, mais tels sont les faits que j’ai pu voir et constater.
L’instant présent, c’est tout ce qui compte, encore plus que jamais. L’AMOUR doit être décuplé.Aimons-nous, prions et rayonnons dans cette noirceur grandissante. CARPE DIEM »

Direction le 13eme Octave Lahochi
Arrives un moment dans la vie où tu as le choix, le choix d’évoluer, le choix de rester sur tes acquis, ou le choix de ne pas faire de choix et que la vie le fasse pour toi.
J’ai ouvert le blog en 2014 et je fais des consultations médiumniques, des accompagnements spirituels et à l’éveil.
Aider les autres dans leur cheminement spirituel et leur apporter certaines réponses m’apportent beaucoup de bonheur. Et au vu des sourires, des larmes et des frissons de mes consultants je sais que j’étais parfaitement là où je devais être.
J’ai fait des rencontres extraordinaires, et je remercie chaque jour l’Univers pour cela.
Mon parcours de vie n’a pas été des plus faciles, j’ai même renoncé au confort d’une vie de famille des plus heureuses, j’ai renoncé à un mari formidable, j’ai renoncé à l’abondance financière.
J’étais constamment insatisfaite de ce que j’avais.
Il me manquait quelque chose pour me sentir accomplie.
Comment j’ai pu tenir face à cette vie où je ne me retrouvais pas ? J’ai la Foi tout simplement.
Je suis baptisée Catholique, mais à la Réunion on a cette spécificité d’avoir un mélange de religions. On peut être baptisée mais aller au Temple Hindou le lendemain, on peut être Hindouiste mais également pratiquer le culte des ancêtres Malgaches ou Africains, Catho et faire le Ramadan par respect pour ces ancêtres.
Donc ce mélange cultuel, m’a permis d’explorer toutes les facettes de Dieu de manière intensive finalement. Et cette ouverture religieuse m’a aidé à comprendre où je me situais moi.
Le Dieu auquel je crois est Amour, point barre. Il est inconditionnellement Amour, et en nous connectant à lui, il peut que nous guider et nous amener là où on veut être.
A partir de là, tout a été question de synchronicités, là où j’ai cru tout perdre, j’ai finalement tout gagné.
Mon cheminement vers les soins énergétiques
Je m’étais dit que l’année de mes 40 ans allait être Mon année, une année pleine de réussite et d’abondance dans tous les domaines ; qu’elle serait mon année de consécration.
J’étais en train de divorcer, je me retrouvais mère célibataire, je ne finalisais jamais mes projets.
Il était donc grand temps de faire bouger les choses.
Mon premier déclic, était un documentaire sur Netflix qui s’appelle Healing (je te le conseille vivement si tu veux en savoir plus sur l’auto guérison). J’ai été bluffé par le pouvoir que chacun d’entre nous a pour s’auto guérir. Je m’en doutais certes, mais là ça a sonné comme une évidence absolue. Mais oui, on a une énergie vitale qui nous permet de nous guérir seul à la base, tu te coupes, tu saignes et la plaie se referme, tu attrapes un rhume, tes anticorps vont aller combattre la maladie. Notre corps possède tout ce qu’il faut pour guérir tous nos maux, et les cas cités dans ce reportage m’ont scotché carrément. Dans le documentaire, il y a une séance d’EFT (emotional freedom technique) une technique un peu comme l’acupuncture mais avec un tapotement du bout des doigts.
Et j’ai été super émue des effets de cette technique sur la patiente.
Je me suis dit mais oui bien sûr c’est ça que je veux faire, je veux aider les gens, je veux les aider à libérer leurs émotions, et faire qu’ils se sentent mieux dans leur vie. Je sais que les émotions négatives peuvent engendrer des maladies, que tout ça c’est lié.
Dans la foulée, le mot Reïki a commencé à apparaitre un peu partout autour de moi, et j’ai des consultants qui s’étonnaient dans nos échanges que je n’en faisais pas. Et au bout d’un moment j’ai commencé à me renseigner plus sérieusement sur le Reïki, et je me projetais finalement bien en tant que praticienne de ce soin-là.
Puis je suis tombée enceinte, j’ai tout remis en question. J’avais pour projet d’ouvrir mon cabinet, de partir m’installer en France métropolitaine, je voyais plus grand, mais le projet tel que je l’imaginais a volé en éclat.
Je ne savais pas que c’était juste des opportunités de plus qui étaient en train de venir à moi.
Durant ma grossesse, j’ai retrouvé une amie que j’appelle Ma Fée, on discutait de tout, et puis on arrive sur le Reïki, je lui disais que c’est ce que je voulais faire mais que maintenant c’est fichu. Elle m’apprend alors qu’elle s’était initiée au Reïki. On a longuement échangé sur le sujet et puis tout à coup, elle me dit mais toi Isa tu devrais t’initier au Lahochi, je suis sûre que c’est fait pour toi. Lorsqu’elle m’explique et bien ça résonne en moi, on était devant une évidence absolue.
Par la suite j’ai fait des recherches sur internet, et je suis tombée sur une conférence de Didier Combé, et là encore j’étais totalement alignée avec ses explications et son vécu par rapport à cette technique.https://youtu.be/FZeuZebUOKM
Mais découvrir et en entendre parler c’était une chose, passer à la pratique une autre.
Ma première expérience en tant que consultante pour un soin énergétique
Mes notions de soins énergétiques s’arrêtaient, sur ce que j’avais entendu du Reïki, sur le magnétisme et l’EFT. Mais je n’avais jamais expérimenté concrètement.
Ma Fée, à cette période-là, m’a proposé de découvrir l’Access Bar ( mettre lien fb Astrid), réaligner les barres énergétiques dans les grandes lignes.
Je venais d’accoucher, et dans mon cas faire le soin avec mon bébé, qui avait juste quelques semaines, tombait parfaitement.
La séance a duré environ une bonne heure, et c’était juste puissant. J’ai été submergée d’émotions, j’ai pleuré, j’ai ressenti aussi de la colère, des picotements dans mon corps, comme des fourmis dans les jambes et dans les bras, des frissons, … ce fut très intense, et même pour elle dans son ressenti.
L’échange fut incroyable.
Les jours qui suivirent furent remplis d’abondance de toute sorte, c’était juste magique. J’avais l’impression qu’on m’avait enlevé plein de barrières et que je recevais tout ce que je souhaitais.
J’ai également un toc, et pendant 4 jours d’affilés ça s’est arrêté alors que ça faisait plus de 20 ans que j’avais ce trouble.
Par la suite, on a refait une séance, moi seule sans mon bébé, et là encore, j’ai ressenti une intensité d’énergie me traverser, des sensations différentes de la première cession.
Mais à la fin toujours cette sensation de bien-être, comme si j’étais sur un nuage, une impression de légèreté et de puissance en même temps, comme si plus rien ne pouvait m’atteindre.
Je ne connaissais absolument pas ce domaine, mais j’en suis ressortie convaincue et c’était ce que je voulais faire.
Là où les mots n’arrivent plus à aider, l’énergie d’amour est une arme absolue en la matière.
Mon initiation au Lahochi et au LAhochi 13eme Octave.
Sur internet, nombreuses sont les personnes qui peuvent initier à cette technique ainsi que différents tarifs.
J’ai fini par me tourner vers Caroline Guénette naturopathe canadienne qui m’a initiée à distance. Une semaine plus tard je recevais ma certification. J’en étais extrêmement fière. Me voici a l’âge de 40 ans, devenue ENSEIGNANTE ET PRATICIENNE de LAhochi et Lahochi 13eme Octave.
LE jour où elle m’a transmise l’énergie du Lahochi j’ai ressenti un milliard de sensations, relativement indescriptible, mais une énergie d’amour m’a parcouru de la tête aux pieds, une sensation de bien-être indéfinissable. J’ai découvert une autre dimension.
Mais j’étais sûre d’une chose, c’est que j’étais là où je devais être.
Aucun mot ne peut décrire les effets réels du Lahochi, toutes les expériences sont différentes et c’est en fonction de la sensibilité de chacun à un instant T.
Il ne me restait plus qu’à appliquer un auto traitement de 21 jours pour pouvoir enfin pratiquer.
Cela me semble totalement justifié pour apprendre à dompter cette énergie, et en ressentir tous les effets bénéfiques.
Comment parler de quelque chose si on ne l’a pas expérimenté sur soi ?
Mon auto traitement a porté ses fruits, intérieurement, extérieurement et dans ma vie de tous les jours.
Dans mon cas voici quelques effets dont j’ai eu conscience, parce qu’évidemment il se passe autre chose non visible à l’œil nu. Et ce n’est pas parce qu’on ne voit pas qu’il ne se passe rien.
- Apaisement, paix intérieure.
- créativité
- plus d’énergie au quotidien
- facultés médiumniques plus accrues
- synchronicités
- abondance ( amour, finances)
- moins de stress
- soulagement de certaines douleurs physiques
- meilleur sommeil
- meilleure gestion des émotions
- énorme sentiment d’amour universel
- envie d’aimer et de partager encore plus ce sentiment d’amour
- plus de concentration
- moins d’angoisses
- un bond spirituel immense
- ouverture d’esprit à d’autres perspectives
- meilleur relationnel
- un mois a ce jour ou je n’ai presque plus de toc.
- sentiment d’accomplissement etc. …. La liste est surement très longue encore, j’ai fait qu’énumérer les changements les plus flagrants.
Ceci est une breve explication de mon cheminement vers le LaHoChi, je développerai plus longuement sur la page LaHochi ce que c’est exactement et comment ça se passe.
Pour conclure, je dirai que ce soin énergétique est surtout une expérience unique où chacun ressentira ce dont il a besoin, là ou il en a besoin.
J’amène les gens à se ressentir, à trouver la force pour se guérir, je transmets l’énergie et tu l’utilises comme tu veux.
Je te donne l’outil à toi de voir si tu veux t’en servir ou pas.
Quoiqu’il en soit prends soin de toi sur tous les niveaux et n’oublie pas de prendre soin de ton énergie, de ton âme, de TOI.

La maladie ne vainc, ni le courage ni l’amour
Bientôt 6 mois que le mot cancer est apparu dans notre famille.
6 mois que notre vie a changé.
Des jours sont passés avec plein d’émotions différentes et des remises en question.
Notre famille a changé, tu as changé aussi Maman.
Tu as maigri a une vitesse folle, toi qui voulais perdre du poids, qu’est ce que tu en as perdu !?!
Mais comme tu nous l’as dit, ton corps avait fait des réserves, donc la maladie s’est nourrie que de ton gras. Là ou pour certains il ne reste que la peau sur les os, toi, il te reste encore de la marge.
Tu fais preuve d’un courage et d’une force dont je suis admirative, tu encaisses comme un boxeur sur un ring, tu tombes et tu te relèves, tu ne lâches rien.
Tes supporters (nous, tes enfants) , ton coach (papa), nos supporters à nous, et les coachs du coach on forme une super équipe, et quand un flanche un autre prend le relai.
On s’est découvert encore plus d’amour qu’avant. Et cet amour nous donne notre force, une force qu’on te transmet car il n’est pas à l’ordre du jour que tu meurs à cause de cette maladie.
Chimio, radiothérapie, hôpital et compagnie.
Je te voyais déjà perdre tes cheveux, je te voyais déjà totalement amaigrie, des clichés sur le cancer j’en avais plein. Je sais qu’on en meurt, je sais qu’on en guéri.
25 séances de radiothérapie étaient prévues, et tu as réussi Maman à les passer avec douleur, tristesse, colère et toutes tes émotions, mais tu as réussi.
La chimio dans ton cas s’est résumé à des cachets. Ton corps a accepté ce traitement, ta peau s’est fragilisée, tu n’as pas vomi tous les jours.
On s’est relayé dans la famille pour t’accompagner toute la semaine à tes séances de radiothérapie. Un taxi venait nous chercher, arrivé à l’hôpital tu avais tes rituels, tous les patients se connaissent, si ce n’était pas le cancer qui les réunissait, on aurait pu penser à des retrouvailles entre amis. Mais non, chaque personne qui est là est malade, pour certains c’est une première, pour d’autres une rechute. Dans leur corps une maladie les ronge et ça ne se voit pas, c’est terrible. Une heure d’attente pour 15 mn de séance. Et nous voilà de retour à la maison et c’était tous les jours comme ça pendant 25 jours.
Ces derniers jours tu souffres beaucoup, tu prends de la morphine. J’ai l’impression que le cancer a envie de s’accrocher à toi, il n’a pas envie d’être expulsé de ton corps, alors il lutte, il s’accroche. Il te rappelle à travers cette douleur, qu’il est encore là et qu’il ne veut pas partir comme ça.
Je sais que tu en viendras à bout. Tu te bats comme jamais je ne t’ai vu te battre. Chaque jour qui passe est une victoire.
Tu pleures souvent aussi, tu as mal, mal dans ton corps et mal au moral, mal à la foi. Tu en as voulu à Dieu, tu en veux à la vie car tu ne méritais pas ça.
Tu ne mérites pas cette souffrance, tu as toujours été une bonne personne, tu as fait des erreurs dans ta vie, mais j’ai vu combien tu as réconforté les autres, donner à manger à des personnes dans le besoin alors que tu en avais à peine pour nous.
Notre quotidien a été bouleversé. La mort rôde mais la vie reste un énorme bouclier blindé d’amour.
Bientôt tu vas te faire opérer, c’est l’angoisse, une semaine d’hospitalisation prévue, une éternité. Tu en perds déjà le sourire, car tu ne veux pas rester loin de ton chez toi.
C’est une étape obligée, on sera là quoiqu’il en soit.
Tu as fini par accepter l’idée de voir un psy, et il a réussi à te faire accepter tes faiblesses. Oui tu as toujours tenu ton foyer avec une main de maître, et oui aujourd’hui tu dois nous laisser prendre le relais. Oui, tu as toujours pris soin de nous, et oui aujourd’hui, c’est nous qui prenons soin de toi.
Tu as du laisser temporairement ton travail, oh my god, là encore ça n’a pas été simple. Voilà plus de 35 ans que tu bosses, et tout à coup tu es à la maison H24 . Récemment tu m’as quand même avoué que tu prenais plaisir finalement, à avoir de longues vacances, et que ce n’était pas si désagréable de ne pas se lever le matin pour travailler.
Sentiments, émotions et relations.
Et tout à coup voici la réapparition de gens qui ne nous fréquentaient plus depuis des années. Tout à coup tout le monde t’appelle pour prendre de tes nouvelles. Tout à coup y a tout le temps du monde à la maison.
Ce n’est pas simple, car l’envie de leur dire qu’ils n’ont jamais été là quand tout allait bien et qu’ils n’ont qu’à rester chez eux.
Maman n’agonise pas , elle a un cancer mais elle est vivante et ce n’est pas cette maladie qui la prendra.
Mais passé le rejet, il suffit de voir son sourire pour savoir que finalement ça lui fait du bien qu’on se soucie d’elle, et qu’on soit aux p’tits soins.
Le tri dans les relations a été fait aussi. Certaines personnes de ta famille que tu vives ou que tu sois malade sont restés fidèles à eux-mêmes, là où tu t’attends à un minimum de compassion ; Et d’autres se sont révélés, inattendus. C’est aussi ça la magie de la vie.
On est tous à fleur de peau, des larmes, en veux-tu en voilà. Il y a des grands moments de doutes comme il y a des grands moments de bonheur.
L’inquiétude est palpable et mon papa, il essaie tant bien que mal de tenir la barque à flot avec notre aide. Il est perdu sans sa warrior de femme. Alors lui aussi il craque, je me souviens encore lors de la fête des mères, l’avoir pris dans mes bras et nous avons pleuré ensemble. Cette fête a eu une saveur particulière cette année, des litres de larmes à n’en plus pouvoir, des kilos d’amour à supporter encore.
C’est drôle de se rendre compte qu’on a autant de gens différents face au cancer, il y a les positifs dont je fais partie, les angoissés, ceux qui sont devenus médecins en regardant Dr House, les hypocrites, les curieux, les charognards, les prévoyants, les tisaneurs, les magnétiseurs, les barreurs de feu. D’ailleurs chapeau bas au barreur de feu qui l’a vraiment soulagé.
Chacun y va de son témoignage et de son expérience, mais beaucoup oublient que c’est son expérience à elle et son témoignage qui prévaut maintenant.
La maladie quand elle devient publique, et bien faut arriver à gérer le relationnel et c’est vraiment pas évident je l’avoue.
Moi qui suis sensible à toutes ces énergies qui circulent, j’avoue prendre le large quand il y a trop de visiteurs et revenir plus tard quand ils sont partis.
Notre maman on doit la partager, et faire avec le monde autour, et quand le monde est parti et bien il reste nous, entre nos larmes et nos rires, nos doutes et nos assurances, et quoiqu’il en soit beaucoup d’amour.
Papa on te porte aussi, on te laissera pas tomber non plus ; maman a besoin de soutien mais toi tu ne dois pas te sentir à l’écart bien au contraire.
Voilà ou on en est 6 mois plus tard. Je souffre aussi par moment en silence, mais j’efface vite ses larmes car tu as besoin de toute mon énergie positive, c’est ce que je peux te donner de meilleur ainsi que tout mon amour. Je t’aime Maman

La Vie face à la Mort
J’ai vécu une semaine émotionnellement puissante.
J’ai été confrontée à ma plus grande peur, cette peur de perdre l’un des mes parents, et en même temps au plus grand des bonheur la Vie, avec la naissance de mon neveu.
Ce post est difficile à écrire car je suis encore à fleur de peau, et chaque mot qui arrive à sortir m’écorche à vif.
Toute cette histoire s’est déroulée cette semaine de lundi à vendredi.
En 5 jours mon regard a changé, mon innocence s’est envolée encore un peu, et mon amour s’est renforcé pour ceux qui sont autour de moi.
D’une part, les médecins diagnostiquent un cancer à ma mère, et d’autre part, ma petite sœur accouche quelques jours plus tard.
Entre les larmes de joie et les larmes de chagrin, mes yeux en ont vu de toutes les couleurs.
Comment faire pour tenir face aux épreuves comme la maladie ? Comment arriver à soutenir les autres alors que soi même on a perdu l’équilibre face à cette mauvaise nouvelle ? Comment lutter contre ses peurs ? Comment continuer à vivre en pleine conscience et profiter encore de la vie alors que la mort frappe à la porte de notre monde ?
Maman a un cancer
Tout a commencé par quelques inquiétudes autour de l’état de santé de ma maman, mais ça semblait anodin, et puis il suffisait d’aller chez le médecin et sa devrait aller mieux.
Elle a trainé un mois avant d’aller consulter, et finalement le médecin a dit que c’est pas grave, quelques médicaments et sa devrait aller mieux là encore, et puis les douleurs ont continué, et on lui a tous dit de changer de médecin car elle n’allait pas mieux.
Et là hop! mon médecin préféré qui est juste extraordinaire, la reçoit, l’envoie rapidement faire d’autres examens, et quelques jours après une intervention chirurgicale est programmé pour enlever des polypes.
Jusque-là tout va bien, sauf qu’il y a un polype plus gros que les autres, et on commence à s’inquiéter car il fallait attendre le résultat des analyses.
J’ai compris que ce n’était plus quelque chose de bénin, je sentais que quelque chose de pas bon était dans l’air, j’ai commencé à avoir peur.
Rendez-vous à nouveau chez le médecin et le diagnostic tombe c’est un cancer colorectal. Cancer, laser, chimio… Les mots qu’on n’a pas envie d’entendre sortent les uns après les autres.
En fait on entend mais on n’entend plus. J’ai eu l’impression d’être en train de planer, d’évoluer entre deux mondes.
D’un côté je suis assise, dans mon canapé, je me vois écouter ce qu’on me dit, et de l’autre je flotte , je pars je ne suis plus là, mon esprit est parti. J’imagine que c’est le choc.
Je suis là toute seule quelques heures plus tard, ma mère est rentrée chez elle avec ma sœur.
Je sais qu’elle a beaucoup pleuré, même si les médecins sont rassurants, on vient de lui annoncer une p….n de maladie qu’on connaît comme mortel.
Je n’ai plus bougé pendant une heure, un flot d’émotion de dingue, et j’ai pleuré, j’ai pleuré, comme une enfant, des larmes, des cris, j’avais tellement mal. Mon monde venait de s’écrouler, tout ce sur quoi je me reposais, mes repères, mon repère, mon bâton, mon pilier celle sur qui je me repose tout le temps et qui me guide est malade, et là ce n’est pas un rhume
.
Je ne me voyais pas affronter seule ce drame. Alors j’ai envoyé un message à ma meilleure amie, juste un simple message « maman a un cancer ». 2h plus tard, elle débarquait à la maison, avec une boite remplie de pâtisserie, et elle m’a serré très fort dans ses bras. Le soir on a fini ensemble une bouteille de vodka, j’ai bu à l’excès (* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé), je me suis rendue minable j’ai ri et j’ai pleuré, j’ai fini par vomir mon corps n’encaissant plus tout cet alcool. J’avais envie d’oublier cette mauvaise nouvelle, j’avais envie que ce soit juste un cauchemar. Elle est restée avec moi ce soir-là, s’assurant bien que je regagne mon lit.
J’ai appris le lendemain que la nuit fût difficile pour tous les membres de ma famille, on avait tous pleuré de notre côté, priant pour que ce ne soit qu’un mauvais rêve. Mais le lendemain au réveil, avec la gueule de bois, j’ai réalisé que malgré tous mes efforts pour oublier, et bien qu’il fallait désormais vivre avec. Maman allait vivre avec une maladie qui la ronge à l’intérieur, et nous on devait être là pour elle. Mais comme on n’y arrivera pas tout seul, c’était le moment de bien s’entourer.
De l’importance de bien s’entourer.
J’ai beaucoup de chance, car j’ai des gens très proches de moi, et qui sont là pour moi quoiqu’il arrive, dans les bons et les mauvais moments.
Je n’ai pas eu à faire de grandes phrases, à faire de longs discours sur ce que je ressentais, ils étaient, sont, et seront là pour moi.
Il y a des mots qu’on n’a pas envie d’entendre « tu es forte, sois courageuse », en fait je n’ai ni envie d’être forte, et là je suis tout sauf courageuse. Je suis la fille à sa mère qui a peur de la perdre.
J’ai peur !!! Et ce sentiment prend toute la place dans mon cœur et dans mon esprit.
Du moins, à cet instant là ; j’étais en colère contre le monde entier, contre Dieu, contre les médecins, contre ma mère elle-même, j’en voulais à tout le monde.
D’un côté j’avais besoin d’être entourée et de l’autre je voulais rester seule et les repousser.
J’ai découvert cette dualité d’émotions, de sentiments, je voulais tout et je ne voulais rien.
Mais ce qui fait la différence, c’est justement d’avoir des personnes qui nous connaissent, et qui nous aiment. Ces personnes qui peuvent comprendre à quel point on peut être mal, et que la colère qu’on a en nous n’est pas contre eux, ces personnes qui savent être là quand il le faut, et s’effacer quand c’est nécessaire. Ces personnes qui nous aiment et qu’on aime.Je me suis sentie mieux et je me sens bien à chaque fois qu’ils me rappellent tous qu’on ne sera pas seul à affronter la maladie.
Je leur suis entièrement reconnaissante pour cela.
Au milieu de la tempête, une éclaircie.
Passé le choc, l’optimisme reprend le dessus 2 jours plus tard. On est des battants dans notre famille. Rien ne peut nous atteindre car on est un bloc, une seule entité d’amour.
Pour moi c’est l’amour qui fera la différence. On s’aime tous et on saura donner la force à ma maman.
Je sais (ou c’est peut être un déni) qu’elle va guérir, je sais que ça va être dur et difficile mais je sais que ce n’est qu’une mauvaise passe.
Je sais qu’on a encore beaucoup de choses à vivre ensemble et que la mort n’est pas pour maintenant. Je sais qu’elle va aller mieux. Je le sais c’est comme ça.
On se retrouve comme d’habitude chez mes parents autour d’un bon repas, on rit, on continue à partager de bons moments, on ne va pas fondamentalement changer notre vie telle qu’elle est, car elle est formidable.
Et puis il y a cet instant où elle annonce la mauvaise nouvelle à d’autres personnes proches, et c’est douloureux de les voir s’effondrer, c’est difficile de l’entendre parler de sa maladie et de l’entendre rassurer les autres.
Elle tient debout ma maman, c’est une femme puissante.
Aujourd’hui, elle a peur, et je sais que le soir elle pleure avec mon père.
Mais devant les autres elle reste solide car elle ne veut pas les voir triste et la voilà rassurante et remontant le moral de chacun.
Je suis admirative et je l’aime pour tout ce qu’elle est, à la fois épuisée, affaiblie, mais si forte et solide.
Ce n’est que le début, ce cancer est là présent dans son corps, mais il n’est pas visible. Il va devenir visible, les examens pour faire sa connaissance vont arriver, les opérations pour l’extraire de ce corps qui ne lui appartient pas, la chimio pour exterminer toutes ces cellules cancéreuses.
La maladie deviendra concrète, car pour l’instant ce n’est qu’un diagnostic, quelque chose qu’on imagine, sur laquelle il y a milles fantasmes divers.
Cette maladie qui tue, mais qui peut disparaître et revenir, ou disparaître à jamais alors on parle de rémission.
J’ai eu dans mon entourage, 3 cas de cancers, et 2 personnes ont survécu. J’ai vu la mort, j’ai vu la rémission.
Je crois en l’auto guérison et en notre force intérieure pour vaincre chaque maladie. J’en parle à ma mère je la guide pour qu’elle utilise sa puissance sacré. J’ai regardé un documentaire sur Netflix qui s’appelle HEAL qui est très bien fait sur l’auto guérison, que je vous recommande vivement.
Comme pour tout combat, c’est le mental qui va faire la différence. Alors je la coach, je lui donne toute mon énergie. Elle doit puiser des ressources presque miraculeuses. Elle les a en elles, comme chacun de nous les possède.
Mon monde a basculé ce lundi 4 mars, la vie ne sera jamais plus la même.
Des larmes de tristesse aux larmes de joie il n’y a qu’un pas, le 8 mars dernier a été déclaré jour de bonheur familial. Ma petite sœur a accouché d’un petit garçon ; on attendait cet événement avec impatience.
D’un coup d’un seul, là encore notre monde a basculé, avec la venue de ce petit être innocent.
La rencontre avec la pureté et l’amour.
Quand d’un côté nous affrontions la maladie, avec la mort comme option, la vie nous a rappelé qu’elle était là, plus belle que jamais.
De mon côté ma sœur m’a fait l’immense surprise de m’annoncer que je serai la marraine de son fils.A ce moment-là j’ai pleuré de joie, et cette émotion a contaminé tous ceux qui étaient autour de moi, des larmes de bonheur, j’ai reçu un cadeau inestimable.
Je suis reconnaissante là encore envers ma sœur, et envers l’Univers.
Pour conclure, car il le faut bien voici ce que je retiens de cette dernière semaine.
J’ai compris que malgré cette épreuve du cancer de ma maman, la vie continuait à nous offrir ce qu’elle a de meilleur.Elle nous donne des raisons d’espérer et de croire en elle.
L’Univers a un plan et il faut lui faire confiance. Moi j’ai foi, je suis attentive aux signes qu’il m’envoie. J’ai conscience qu’il se passe quelque chose de plus grand, et de plus puissant.
Étrangement c’est aussi la semaine du début du carême chrétien, je suis croyante et peu pratiquante, et de tels événements m’ont reconnecté à ma foi. Je suis allé à l’église et j’ai eu des émotions très fortes, j’ai ressenti la présence de Dieu, et il va m’accompagner et me soutenir.
Je crois en ma maman et en sa puissance, je crois en l’amour que j’ai pour elle et en l’amour qu’on me donne pour la soutenir.
Je crois que j’arriverai à rester forte, mais que j’aurai aussi le droit d’avoir mal sans me laisser sombrer.
Je crois en la puissance de l’Amour face à la Peur, et qu’on a le droit au bonheur dans les pires moments, merci ma sœur pour ce merveilleux bébé.
Je crois que l’Univers a mis sur ma route les personnes aptes à aller de l’avant et qui seront toujours là pour nous.
Tout va bien se passer, j’ai foi.
By 2MT
Adieu Tonton, la mort n’est qu’une étape
Je viens de perdre un être cher, un arrière oncle maternel, le dernier de cette branche. Triste nouvelle du 11 novembre.
Ma mère est effondrée, je suis sereine, la situation m’attriste mais pas de larmes c’est étrange. Je sais qu’il est libre de toute douleur, et de toutes préoccupations terrestres. Je me dis qu’il a finalement beaucoup de chances d’être mort. Il ne souffre plus, cela faisait une semaine qu’il avait subi une hémorragie cérébrale on savait qu’il allait nous quitter. Mais on a beau être préparé on ne l’est jamais vraiment face à la mort. Continuez la lecture